
Mementos.
Un instant est fait pour être vécu et chéri. Le monde se compose d’un jeu subtil de lumières et d’ombres qui sculptent les structures, les textures et les volumes. C’est dans cette dualité que naissent la forme — et l’émotion. Se connecter pleinement à l’instant, c’est ce qui donne au souvenir toute sa profondeur. Il ne devient pas seulement une trace, mais une part de soi.
Tout commence par un infime sommet un éclat furtif d’un monde que j’habite en silence.
Le silence, à sa manière, possède la voix la plus apaisante.
L’instant ne dure que quelques secondes. Et ces secondes ?
Elles ne signifient rien…
Car tout bouge. Tout se transforme.
Dans un monde où le corps paraît minuscule et l’esprit sans limite,
l’humain se projette plus grand qu’il ne l’est emplissant l’espace de ses pensées, étirant le réel à travers la mémoire.
Et ces pensées...
Ce sont elles, les mementos.
The second.
















Look. Point.
Trop penser, c’est parfois une tempête silencieuse. Un défi qui voile le présent.
Pour qu’un memento puisse exister,
le corps et l’espace doivent ne faire qu’un.
C’est alors que le soi s’efface, et se fond dans les lumières et les ombres qui sculptent l’atmosphère entourant l’être-percevant intérieur.
C’est dans cette fusion que naît la présence
et que la mémoire prend vie.